Trix, le t-rex qui s’expose

Déjà le mois de juillet, c’est une bonne occasion pour reprendre un peu ce blog ! Les derniers articles parlaient de jeux, aujourd’hui, pour changer un peu, j’avais envie de vous parler de la dernière exposition que j’ai vu.

En tant qu’ancien enfant ayant grandi au début des années 90, je fais bien évidemment parti de cette génération pour qui Jurassic Park et les dinosaures représentent l’un des sujets les plus passionnants au monde. Les dinosaures ! Elles sont vraiment fascinantes ces anciennes créatures qui ont dominé la planète plusieurs millions d’années avant l’homme, des plus petites aux plus grandes, certaines de véritables titans qui ont marqué de manière indélébile l’imaginaire populaire depuis la fin du XIXe siècle.

Les dinosaures étaient réels, nous sommes certains qu’ils ont existé avant nous. Ces squelettes visibles dans les musées nous les rendent très, très concrets. Ici, on ne parle pas de contes de fées et d’histoires pour faire peur aux enfants pas sages, mais de nos prédécesseurs.

Je parlais plus haut de la place que ces grosses bestioles occupent dans notre culture. Justement, ce mois de juin a été fortement marqué de leur patte avec la sortie du nouveau blockbuster Jurassic World: Fallen Kingdom et du jeu vidéo de gestion Jurassic World: Evolution. Par ailleurs, en région parisienne se tiennent actuellement 2 expositions, Jurassic World l’expo à la cité du cinéma à Saint-Denis, ainsi qu’Un t-rex à Paris, par la galerie de paléontologie du Jardin des Plantes, un de mes lieux parisiens préférés.

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Je suis justement allé voir cette exposition cet après-midi, qui avait pas mal fait parler d’elle à son ouverture il y a un mois. Elle présente pour la première fois en France un des squelettes de tyrannosaure les plus complets au monde, à plus de 75%. Trix, de son petit nom, est un tyrannosaurus rex de plus de 30 ans découvert en 2013 au Montana aux États-Unis par une équipe de paléontologues néerlandais, et conservé depuis à Leyden aux Pays-Bas. Pour l’anecdote, son nom est en référence à l’ancienne reine néerlandaise Beatrix.

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Pour voir l’exposition, il faut donc se rendre non pas dans la galerie de paléontologie, mais dans une des ailes du bâtiment actuellement dédié à la galerie de minéralogie. Là-bas, après une courte queue en ce début de semaine, on pénètre rapidement l’exposition, découpé en 4 parties. La première salle présente une mise en contexte du monde dans lequel vivait Trix, grâce à quelques fossiles d’animaux et plantes contemporains, des explications sur l’état de la Terre à la fin du Crétacé (hé oui, ne vous faites pas avoir par le titre de la saga de films, le T-rex et le tricératops vivaient à la fin du Crétacé, la dernière période de l’ère des dinosaures, le Jurassique était antérieur), ainsi que la présentation de la famille des tyrannosaurides et son évolution. Cette partie a la bonne idée de proposer une bande-son faites de cris de créatures préhistoriques, idéale pour se mettre dans l’ambiance (et faire frémir un peu les enfants).

Puis nous passons dans une salle présentant un petit film d’environ 5 minutes expliquant comment le squelette de Trix a été découvert, ainsi que son arrivée aux Pays-Bas.

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Arrive enfin la salle que tout le monde attend, celle où Trix trône en majesté. Une salle malheureusement un peu étroite, laissant peu de place pour circuler sur les côtés du squelette. Cela ne rend ainsi pas forcément hommage à sa taille. Comme vous le voyez sur les photos qui illustrent l’article, le squelette est représenté en pleine attaque. Cette pause ne permet pas de rendre véritablement compte de la majesté du tyrannosaure, qui écrasait la plupart des autres espèces de sa taille imposante. Toutefois, elle est idéale pour se retrouver nez à nez face à son crâne immense, notamment pour les enfants. Et la pauvre Trix n’a pas eu une vie facile, entre mandibule transpercée par un autre t-rex, côtés fracturées et autres problèmes de santé… Tout cela est expliqué dans la salle, à vous ensuite de trouver les traces que les affres de la vie à laisser sur son squelette ! Pour ma part, ce qui m’a le plus marqué c’est à quel point ses bras terminés par 2 doigts sont petits par rapport au reste de ses membres, ainsi que la longueur de sa queue, s’étirant loin au-dessus de la tête des visiteurs.

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Enfin, laissant Trix ainsi qu’une statue de Cuvier derrière nous, nous arrivons dans la dernière salle de l’exposition, composée de jeux pour les plus jeunes (peindre un tyrannosaure modélisé en 3D à coup de bombes de peinture, s’adonner à un jeu de rythme imitant la danse nuptiale des t-rex…), ainsi que quelques vidéos de scientifiques donnant un peu plus d’informations sur Trix, comme son âge et son régime alimentaire.

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Et nous voilà déjà arrivé dans la boutique de l’exposition, c’est fini ! Bilan ? C’est un peu court jeune homme ! Bien sûr, l’exposition autour du squelette de Trix n’est que du décorum, tout en présentant quelques éléments intéressants. Le clou du spectacle, l’unique raison d’aller voir cette exposition est belle et bien le squelette en lui-même. Cela fait un petit quelque chose quand on est face à un tel vieux géant, avec toutes ses cicatrices, témoins de sa vie mouvementé (encore une fois, c’est concret, Trix a vraiment vécu des hauts et des bas).
Toutefois, avec une entrée à plein tarif à 14 euros, je trouve tout de même que cette exposition présente un rapport qualité-prix peu évident en tant que telle. À moins d’être un inconditionnel des dinosaures, ne laissant passer aucune exposition à leur sujet, je n’irais pas conseiller à des adultes sans enfant la visite de l’exposition uniquement. Cependant, bonne nouvelle, le billet donne également accès à la galerie de paléontologie, il serait vraiment dommage de s’en priver !

Il me reste maintenant à voir l’exposition Jurassic World. Celle-ci semble en mettre plein la vue avec des animatronics en grand nombre, je compte bien aller la voir bientôt. Comptez alors sur moi pour vous en faire aussi un compte-rendu !

P.S. : au fait, de ce que l’exposition nous montre, le t-rex, tout comme le vélociraptor, avait également quelques plumes ! « C’est rien qu’une grosse volaille ».

 

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